Maxime Tandonnet, né le 7 octobre 1958 à Bordeaux, est un haut fonctionnaire qui quitte son poste à l’Élysée, en août 2011, pour reprendre ses fonctions d’inspecteur général de l’administration au ministère de l’Intérieur.
Ancien élève de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, de l’université de Californie et de l’École nationale d’administration, il commence sa carrière au ministère des affaires étrangères, comme premier secrétaire à l’ambassade de France au Soudan en 1983 et en administration centrale, avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur en 1992, comme directeur de cabinet du préfet de Tours, de Versailles, puis d’être nommé inspecteur de l’administration en 2000 et inspecteur général de l’administration en 2008.
Le 9 juin 2005, il intègre comme conseiller technique le cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Il est chargé du suivi de la politique d’immigration et d’intégration des populations d’origine étrangère. Maxime Tandonnet le suit en 2007 à la Présidence de la République5, où, au sein du cabinet, il exerce les fonctions de conseiller affaires intérieures et immigration.
Il quitte son poste à l’Élysée, en août 2011, pour reprendre ses fonctions d’inspecteur général de l’administration au ministère de l’Intérieur.
Maxime Tandonnet est chargé de cours à l’université de Paris XII (UPEC) ainsi qu’à la faculté de droit et de sciences politiques de l’université Nice-Sophia-Antipolis en master 2 de droit public de « sécurité intérieure » où il dispense un cours sur la coopération policière
Les parias de la République (Perrin)
Avant DSK et Cahuzac, les politiques déchus déchaînaient déjà les passions.
Bien avant DSK et Cahuzac, les politiques défrayaient la chronique ! Que ce soit Albert de Broglie, Joseph Caillaux, Alexandre Millerand, André Tardieu, Jules Moch, Georges Bidault, Michel Poniatowski ou encore Edith Cresson, tous ont déchaîné les passions, tutoyé les sommets, avant de subir les affres de la chute.
Ces personnalités ont pourtant servi au plus haut niveau de l’Etat et ont joué un rôle parfois décisif dans l’histoire de notre pays, avant d’être tour à tour trahies, abandonnées et diabolisées, à l’exemple de Jules Moch. Ce socialiste féru d’ordre, plusieurs fois ministre sous la IVe République, a compté parmi les quatre-vingts parlementaires qui refusèrent les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, a pris une part active à la reconstruction et au refus du stalinisme, avant de sombrer en raison de sa gestion musclée des grèves de 1948.
Intelligence, esprit visionnaire, force de caractère et sens du bien commun font souvent de ces incompris, bannis de l’Histoire, des personnages hors normes. Sans chercher à les réhabiliter, Maxime Tandonnet en dresse des portraits dont la force est de mêler vie intime et convictions publiques. Il mène également, à travers ces huit maudits, une réflexion sur le monde politique et s’interroge sur la notion d’homme d’Etat.
Histoire des présidents de la République (Perrin – Tempus)
Un voyage dans la grande et la petite histoire du palais de l’Élysée à travers les portraits savoureux de ses 24 occupants, de Louis Napoléon Bonaparte à François Hollande.
De Louis Napoléon Bonaparte à François Hollande, Maxime Tandonnet pourfend l’image traditionnelle qui oppose le chef d’État effacé des IIIe et IVe Républiques au monarque républicain tout-puissant de la Ve.
Grâce à de nombreux témoignages tirés de l’oubli ou totalement inédits, l’auteur dresse des portraits fouillés de chacun des vingt-quatre hommes qui se sont succédé à l’Élysée – leur caractère, leurs idées, leur entourage, leur attitude face aux crises, leur oeuvre politique – et souligne à quel point leur propre personnalité, plus encore que les institutions, a pu influer sur le cours des événements qui ont forgé la France contemporaine.