Né en 1921, Jean-Paul Caracalla est dessinateur industriel et pacifiste, lorsque la Seconde Guerre mondiale commence. D’abord requis par le STO, puis expédié à Berlin, il s’enfuit, rejoint Nice grâce à des militaires, puis Paris, où il survit difficilement.
En 1947, ayant renoncé à une carrière de journaliste, il entre à la Compagnie des Wagons-Lits, où il redonne vie en 1951 à La Revue des Voyages, qui avait cessé de paraître en 1940. Il fait alors appel aux plus grandes signatures littéraires : Cendrars, Chardonne, Morand, Fraigneau, Mac Orlan, Déon, Nourissier, Bastide, Louise de Vilmorin, la princesse Bibesco, Germaine Beaumont. Il est également directeur de Connaissance des voyages qui, avec La Revue des voyages, participe à « la renaissance des voyages dans une Europe convalescente et meurtrie ».
Il intègre la direction du Service Tourisme de la Compagnie internationale des Wagons-lits et des Grands Express européens, puis, en 1976, est appelé à la direction générale.
Secrétaire général du prix des Deux-Magots, du prix Sévigné, du prix Paul Léautaud, président du prix Cabardès, il a écrit de nombreux ouvrages autour de la vie parisienne et des voyages. (Source : IMEC et franceinter.fr)