Gilles Paris travaille dans l’édition depuis trente-cinq ans. Il a publié un récit, un livre jeunesse, un recueil de nouvelles et cinq romans, dont Autobiographie d’une courgette, vendue à 170 000 exemplaires et adaptée en 2016 en film d’animation, deux fois césarisme, nommé aux Oscars et multirécompensé dans le monde entier
Gilles Paris viendra présenter deux livres:
Certains coeurs lâchent pour trois fois rien (Flammarion), récit où il tente de comprendre l’origine de la dépression qui l’a tenaillé pendant plus de trente ans. Une histoire de famille, un divorce, la violence du père.
« Les cliniques spécialisées, je connais. Je m’y suis frotté comme on s’arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les épaules tombantes. J’ai été parmi eux. »
Il y a l’écriture, aussi. Peut-être fallait-il, pour Gilles Paris, cesser de se cacher derrière des personnages de fiction pour, enfin, connaître la délivrance. « Ce ne sont pas les épreuves qui comptent mais ce qu’on en fait », écrit-il.
En posant des mots sur sa souffrance, l’écrivain offre un récit à l’issue lumineuse. Il n’existe pas d’ombre sans lumière. Il suffit de la trouver.
« Mieux comprendre les méandres de la dépression. La bête a souvent le dernier mot, avant qu’on puisse la terrasser, par sa propre volonté et le traitement médical adéquat. Je ne peux nier ces trente années de combat. Je me suis défendu contre la bête, pas question d’être dominé par elle. Entrez dans ma vie comme on entre dans une danse. »
Un baiser qui palpite là, comme une petite bête (Gallimard), premier roman de Gilles Paris sur les ados et pour les ados.
Après le suicide d’une adolescente, tout un lycée ébranlé et des secrets révélés.
Des personnages justes qui reflètent les préoccupations actuelles des jeunes.
Une écriture rythmée, imprégnée du langage des adolescents.
Photo: Didier Gaillard-Hohlweg