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Christine Orban

Mademoiselle Spencer
Edition : Albin Michel

Christine Orban est l’autrice d’une vingtaine de romans, récits et recueils qui ont connu un vif succès, parmi lesquels L’Attente, Le Silence des hommes, La Mélancolie du dimanche, N’oublie pas d’être heureuse, Soumise

Tout, dans la vie de Diana Spencer attire le récit : ses paradoxes, la transformation de mademoiselle Spencer en princesse de Galles, puis en icône, ses failles, un être entre clarté et obscurité, l’image que l’on veut avoir d’elle et contre laquelle elle luttera en vain.

Sa vie commence avec l’abandon de sa mère, se poursuit sous le signe d’un conte de fées et s’achève en tragédie.

En apparence, rien de la courte existence de Diana ne nous échappe puisque ses moindres gestes ont été photographiés, ses moments d’intimité volés, ses portraits posés. Tout, ou presque, a donc été photographié, jusqu’à sa mort.

Et pourtant tout échappe : les images ne sont que clichés, elles masquent l’essentiel. Qui était Diana ? Diana veut rétablir la vérité sur son couple, sur sa vie elle finira par la rétablir maladroitement devant les caméras de la BBC; comment en est-elle arrivée là ?

« J’ai eu, dit Christine Orban, l’idée de ce livre après avoir vu la pièce d’Arthur Schnitzler, Mademoiselle Else au théâtre Montparnasse, la ressemblance entre Diana et Else était évidente pour moi. Cela me semblait éclairant de rapprocher la vie de l’héroïne de Schnitzler, une héroïne de papier à celle d’une héroïne de la vraie vie. Diana, était aussi déchirée que Mademoiselle Else. Deux destins. La force du destin m’a toujours impressionnée. Cette force qui s’est abattu sur Marie-Antoinette, s’est abattu sur Else et Diana. J’ai écrit ce livre sous la forme d’un journal, j’avais besoin de me rapprocher de Diana pour raconter son histoire de l’intérieur, la meilleure façon était la première personne, je me suis nourrie des interviews, des discours, récits, lettres, témoignages pour dire la multiplicité d’un mythe. Je lui ai prêté ma plume, je m’oublie, c’est elle qui écrit. Je raconte sa vie comme une forme de fiction mais l’approche de la vérité en est le principe. Ce n’est pas une biographie, une sorte de « biofiction», un conte de fées qui se transforme en tragédie. »

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